Il y a à peine un mois, Abby Soffer sortait son dernier roman F.L.I.C. Un petit cocktail entre policier, thriller, suspense, romance et psychologie. Avec une couverture et un résumé qui donne envie de le découvrir. Si vous n’avez pas encore lu ce titre, on vous propose déjà d’en apprendre un peu plus sur son auteure …
Coucou à tous merci de prendre le temps de vous intéresser à mon univers.
De quel personnage de ton/les livres es-tu le plus fière ?
Tu attaques fort ! C’est une sacrée question ça ! Dans la mesure où tous les personnages sont une part de moi… je les apprécie tous. De là à parler de fierté ! J’aime mes personnages, ils font partie de mon quotidien. Je sais énoncer ainsi ça donne l’impression que je ne suis pas toute seule dans ma tête et j’avoue que c’est un peu vrai. Pourtant si je ne devais n’en citer qu’un je dirais Ashley. Pas parce qu’elle est la dernière-née mais plutôt parce que sa personnalité d’écorchée vive, parle à mon cœur. Sa force, son courage et sa détermination font écho à mes aspirations les plus profondes. Elle se bat pour ses convictions et je trouve ça admirable.
Quel auteur aimerais-tu ou aurais-tu aimé pouvoir rencontrer, et pourquoi ?
L’avantage d’écrire depuis quelques années, c’est qu’on a la chance de croiser nos auteurs préférés au moins une fois. J’avoue que j’aurais bien aimé discuter un peu plus avec certains d’entre eux. J’avoue à ma grande honte, je ne m’attarde que peu sur les auteurs. J’aime la lecture, celui qui est derrière les mots n’est pas le plus important à mes yeux en tout cas.
Quelle est ton expression favorite ? L’emploies-tu souvent dans tes écrits ?
Ça dépend des moments. J’ai pleins de tic de langage particulièrement quand je suis mal à l’aise. Ma bêta est souvent morte de rire quand elle voit mes commentaires à côté des siens… J’avoue que honte à moi ! ou quelle blonde ! sont en tête de liste, il faut dire que je suis une vraie catastrophe par moment.
Allez je vais vous en offrir un juste pour le plaisir, vous allez comprendre : j’envoie un texte à une de mes amies auteurs dans lequel je parle d’un bel homme qui dégage un charisme incroyable. Dans la description j’ajoute qu’il a un sexappeal de dingue sauf qu’au lieu de l’écrire ainsi et bien chez moi cela s’est transformé en « sexe à pile ». On en rit encore.
Qu’est-ce qui te motive pour écrire ?
Je ne crois pas que ce soit une question de motivation. C’est bien plus profond que ça. Certains ont la capacité de captiver leur auditoire par leur simple présence, d’autres même avec des idées de génie sont bien plus à l’aise dans l’ombre. Moi je suis un peu des deux à travers mes mots. Je n’ai pas la prétention de captiver mais je sais retenir l’attention lorsque je raconte une histoire. Je sais transmettre la juste émotion dans le contexte approprié. Ce n’est pas quelque chose que j’ai apprise c’est une part de moi, c’est intrinsèque à ma personnalité. Je ressens mon environnement et je le retranscris à travers mes pages. Je ne sais pas faire grand-chose d’autre mais ça je le fais bien.
Si tu étais un livre, tu serais…
Je suis bien en peine pour te répondre… Je serais un livre ouvert vers les autres où le respect, la tolérance et l’entre aide sont les maître-mot. Peut-être défendrais-je le droit des femmes et des opprimés, mais aussi ceux qui ne peuvent le faire seul. Pour autant et c’est aussi une facette de ma personnalité, je défendrais l’optimisme, la beauté de la vie et le bonheur sous toute ses formes. Vous êtes-vous assise récemment sur un balcon, dans un jardin, un banc public peu importe où à vrai dire avec pour seule mission de profiter d’un rayon de soleil et de l’instant ?
Ce sont de ces petits plaisirs là que j’alimente mon quotidien pourtant plus que chargé.
Comment te présenterais-tu à de futurs lecteurs ?
Ha ! Je le fais tous jours et j’y mets un point d’honneur. Chaque fois que j’ai un nouvel ami « facebookien » je prends deux minutes de mon temps pour aller à la rencontre de l’autre pour lier connaissance. Je me présente telle que je suis sans faux semblant, sans langue de bois. Je l’accueille dans mon monde comme je l’accueillerais chez moi en toute simplicité.
Plutôt livres papier ou numérique ?
Alors ça doit rester enter nous d’accord ? Parce que c’est grave la honte comme dirai mon fils ainé mais je préfère mille et une fois le numérique. Je lis tout le temps aussi j’ai eu dévoré jusqu’à 450 livres dans l’année. Je n’ai pas la place de les stocker. En plus comme tout le monde aujourd’hui je regarde mon portefeuille et le numérique est clairement plus accessible.
Il va déjà être le moment de nous séparer de la charmante Abby Soffer. Découvrez les deux dernières questions…
Si tu étais “SuperWritor”, quel serait ton pouvoir ?
Mais je suis une « superwritor » (rire…) je plaisante bien sûr, quoique. Le seul pouvoir que j’aimerais vraiment c’est d’être capable d’arrêter le temps lorsque j’écris. Je n’aurais alors pas à mettre des alarmes à tout va pour ne rien oublier. Je pourrais écrire jusqu’ à en perdre la tête parce que c’est mon moment de détente.
Remarque si je pouvais me dédoubler je suis preneuse aussi…
Un petit mot pour tes lecteurs ?
Je ne vous remercierais jamais assez d’avoir fait d’un rêve une réalité. Alors quelles que soient nos rencontres littéraires futures, quelles que soient nos aspirations, je vous offre mon cœur à travers mes mots et vous me le rendez avec une part de vous et c’est le plus beau cadeau qui soit. Merci.
Un grand merci à Abby Soffer pour sa gentillesse et le temps qu’elle nous a accordé pour cette petite interview.
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