Aujourd’hui sera disponible son nouveau roman au format numérique « Plutôt Mourir » (Danser pour exister) aux éditions Cherry Publishing. Koko Nhan nous en dévoile un peu sur elle à travers cette interview.
Si on te dis à quatre mains (ou plus) répondrais-tu positivement ?
À quatre mains oui. J’ai d’ailleurs un projet en cours avec un copain des réseaux. Une romance mélangeant un peu de Bonnie & Clyde et d’autre chose que je ne dévoilerai pas. On a tous les deux des genres assez différents, donc on va voir ce que ça va donner ! Mais on a nos vies de famille et se trouver du temps pour travailler ensemble est assez compliqué, donc au-delà de quatre mains je ne pourrais pas ! Il faut aussi trouver le bon partenaire pour ça, savoir s’écouter et avoir la même vision des choses donc pas sûre que je me jetterais à nouveau là-dedans. Disons que pour mon projet actuel l’idée nous est un peu tomber dessus lors de plaisanteries et que visiblement on est aussi barges l’un que l’autre.
Lequel de tes livres conseillerais-tu à un lecteur qui ne te connais pas et pourquoi ?
Je pense After the Fall parce que c’est celui dont je suis le plus fière et il me touche particulièrement. En même temps, je n’ai que deux romans publiés aujourd’hui donc le choix n’est pas vraiment compliqué ^^
Qu’est-ce qui te motive pour écrire ?
Je dirais qu’avant ça, j’avais une vie plus ou moins complète. Une jolie vie de famille, un mari génial qui est aussi mon meilleur pote, mais au-delà de ça, j’ai fait un petit bilan en 2018 après mes 29 ans et le constat était triste quand je me suis demandée « qu’est-ce que j’ai accompli dont je peux être fière ? » ou bien quand je me suis rendue compte que je n’avais aucune réelle passion dans la vie. C’est pour ça qu’écrire était ma résolution 2019. Je me suis lancée sans savoir tout ce que ça allait m’apporter. Ça me rend heureuse, voilà ce qui me motive.
Si tu devais choisir entre lire et écrire, que ferais tu ?
Arf… Le choix est difficile. Je pense que lire me pomperait moins d’énergie, mais au-delà du bonheur que ça me procure, c’est aussi hyper thérapeutique pour moi, donc je choisirais d’écrire. Inventer mes propres histoires plutôt que de lire celle des autres.
Quand tu écris, es-tu du genre très organisé ( plan précis, fiches, etc. ), ou te laisses-tu guider par l’histoire et ton instinct ?
Le désordre organisé ça compte comme réponse ? J’ai le strict minimum. Un plan (et encore, je m’y suis mise récemment), mais aucune fiche personnage ni rien. Il m’arrive souvent de m’éloigner de mon plan, mais je commence toujours avec une idée en tête : le début et la fin. Le tout est de savoir comment je vais arriver jusqu’au bout !
Fais-tu appel à des bêta lecteurs ?
J’ai ma bêta correctrice qui lit mes chapitres aussitôt qu’ils sont écrits. Bien sûr, elle lit au fur et à mesure et pas à la façon donc on lirait un roman, du coup quand le roman est terminé, pour avoir une idée j’ai quelques bêtas 😉 Qui me trouvent parfois de belles coquilles haha.
Y a-t-il une citation qui t’inspire ?
« Taratata ! » tout simple, juste un mot. Je ne sais pas comment il faut l’interpréter, mais moi je le prends comme un Balek d’aujourd’hui. J’ai longtemps trop laissé d’importance à ce que les gens pouvaient penser de moi et j’étais beaucoup trop dans l’empathie. Pour ce qui ont lu « After the Fall » c’est à peu près ce qu’il m’est arrivé, peut-être en pire pour moi. Tout comme Fallen, je fais de l’EMDR et ma psy m’a vraiment dit lors de ma première séance « je vais vous apprendre à dire Fuck aux gens » ^^. Depuis, j’ai décidé de me laisser vivre et de penser à moi. Alors pour moi c’est exactement cette citation d’Autant en emporte le vent : Taratata !
Souhaiterais-tu être lu à l’international ? Si non pourquoi ?
Oui, au moins en Espagne. J’ai beaucoup de famille là-bas et juste pour eux, parce qu’ils demandent sans cesse quand ce sera traduit, j’aimerais que ça soit un jour possible. Autrement, je ne sais pas, il est possible que ça soit plus effrayant qu’autre chose ^^
Et voilà nous arrivons à nos deux dernières questions,
Si tu étais “SuperWritor”, quel serait ton pouvoir ?
Mettre son cerveau en off ? Non parce que les presque nuits blanches je n’en peux plus. Pouvoir contrôler mes moments d’inspiration serait vraiment génial. Je pourrais demander à avoir une plume merveilleuse, mais j’aime le fait de voir mon écriture évoluer au fil des romans.
Un petit mot pour tes lecteurs ?
J’ai parfois l’impression de pas mériter ma chance. Je commence à écrire et cinq mois plus tard on me signe mes trois premiers romans et pour quelqu’un qui est en permanence dans le doute c’est plus difficile à vivre qu’on ne le croit. Être édité ne change pas ça parce que je me sens illégitime quelque part, mais j’ai des lecteurs bienveillants qui ont toujours le mot gentil. Je me sens soutenue et respectée surtout, ce qui est très important. Alors merci à eux et j’espère continuer à vous faire voyager avec mes histoires.
Un grand merci Koko Nhan pour ta gentillesse pour cette interview.
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